Les montres de la collection Presage incarnent un savoir-faire artisanal ancestral et une élégance typiquement japonaise. Nous vous embarquons pour un voyage à Ibaraki, afin d’explorer ensemble le pays, la culture et le savoir-faire traditionnel qui se cachent derrière ce garde-temps de caractère au cadran en émail.
Seiko Presage
Collection « Craftsmanship »
Cadran en émail
L’émail est une matière profondément chaleureuse, à l’éclat doux et aux couleurs profondes qui perdurent dans le temps.
La collection Seiko Presage en émail a été créée par un maître artisan, en collaboration avec les horlogers Seiko, réputés pour leur précision. Année après année, les montres dotées de ce magnifique cadran émerveillent ceux qui les portent au poignet.
L’histoire de l’émail est aussi longue que riche. Les traces d’émail les plus anciennes remontent au 15e siècle av. J.-C et ont été trouvées aux abords de la mer Égée. Introduit au Japon autour du 7e siècle, l’émail était utilisé sur les épées et les objets précieux. Au fil des siècles, l’émail s’est démocratisé et a commencé à être utilisé pour des articles ménagers, comme les ustensiles de cuisine, puis très rapidement pour divers autres objets : baignoires, matériaux de construction, appareils médicaux...
À l'instar de San Francisco, qui bénéficie de sa proximité avec la Silicon Valley et la Napa Valley, la prospérité de la ville de Tokyo doit beaucoup à sa proximité avec Ibaraki, un centre mondial de haute technologie et d'innovation aux paysages naturels préservés. Les artisans qui confectionnent le cadran en émail des montres Seiko Presage puisent leur inspiration dans la splendeur naturelle et luxuriante de la préfecture d'Ibaraki, dans son industrie de pointe et dans son patrimoine historique. Venez découvrir les nombreux trésors de la préfecture d’Ibaraki.
À première vue, la baudroie pourrait facilement être un personnage maléfique tout droit tiré d'un manga. Il s’agit pourtant de la spécialité hivernale d'Ibaraki depuis des centaines d'années, et d’un mets célèbre de la cuisine japonaise. Lorsqu'elle est habilement préparée, la baudroie est entièrement comestible, à l'exception des arêtes. Sa chair blanche cuite al dente est pleine de protéines, sa peau et ses intestins sont riches en collagène et en vitamines, et la soupe de baudroie (préparée avec de la pâte miso ou de la sauce soja et des légumes) est pleine de fibres. Son foie, appelé ankimo et souvent surnommé « foie gras de la mer », est tout particulièrement populaire auprès des touristes, bien que cela soit aujourd’hui un mets rare et luxueux au Japon.
La préfecture d’Ibaraki est l'une des principales zones de culture de la patate douce au Japon. Aussi délicieuse que nutritive, la satsumaimo a un goût légèrement sucré et à l’arôme légèrement terreux lorsqu'elle est consommée froide, et une texture fondante et alléchante lorsqu'elle est cuite. À Tsukuba, vous trouverez des boulangeries à l'ancienne utilisant des fours à bois naturels. Vous pourrez y acheter à un prix très raisonnable des yaki imo, c’est-à-dire des patates douces cuites au four, et ainsi apprécier sa chair jaune et fumante aux riches arômes.
Depuis plus de cinquante ans, Mitsuru Yokosawa, artisan chevronné, se consacre avec passion à sa technique de pointe. Il commence à travailler l'émail en 1971, lorsqu'il intègre Fuji Porcelain Enamel Co., Ltd. Grâce à des techniques tenant presque de la magie, M. Yokosawa et ses meilleurs apprentis sont capables d'appliquer de l'émail sur un élément de fabrication particulièrement délicate : les cadrans des montres Seiko.
« Les premiers cadrans en émail étaient présents sur la Laurel de 1913, qui est aussi la toute première montre-bracelet de Seiko. J’ai travaillé sur la collection Presage, qui s’inscrit dans cet héritage », explique Mitsuru Yokosawa. « Je suis capable d’appliquer des couches d’émail de plus en plus fines. Je dois ajuster le spray en exerçant une légère pression du bout des doigts pour modifier le rapport de composition de la glaçure. Malgré l'expérience, cette opération reste complexe. La glaçure est très sensible aux changements de température et d'humidité ambiantes ; cela exige donc non seulement une parfaite coordination entre le cerveau, les yeux et les mains, mais aussi une sensibilité à l'environnement et beaucoup d'expérience. »
« Pour atteindre un tel niveau de concentration, il faut presque léviter. », ajoute M. Yokosawa en souriant. « Je me consacre avec beaucoup d'enthousiasme à la transmission de cette technique aux nouvelles générations », poursuit-il. « Je ressens un tel sentiment d'accomplissement lorsque je vois le produit final entre mes mains ou lorsque je réalise que cette montre est susceptible de voyager à travers le monde pour se retrouver au poignet de clients qui l'apprécieront au point de la transmettre de génération en génération. »
Depuis plus de cinquante ans, Mitsuru Yokosawa, artisan chevronné, se consacre avec passion à sa technique de pointe. Il commence à travailler l'émail en 1971, lorsqu'il intègre Fuji Porcelain Enamel Co., Ltd. Grâce à des techniques tenant presque de la magie, M. Yokosawa et ses meilleurs apprentis sont capables d'appliquer de l'émail sur un élément de fabrication particulièrement délicate : les cadrans des montres Seiko.
« Les premiers cadrans en émail étaient présents sur la Laurel de 1913, qui est aussi la toute première montre-bracelet de Seiko. J’ai travaillé sur la collection Presage, qui s’inscrit dans cet héritage », explique Mitsuru Yokosawa. « Je suis capable d’appliquer des couches d’émail de plus en plus fines. Je dois ajuster le spray en exerçant une légère pression du bout des doigts pour modifier le rapport de composition de la glaçure. Malgré l'expérience, cette opération reste complexe. La glaçure est très sensible aux changements de température et d'humidité ambiantes ; cela exige donc non seulement une parfaite coordination entre le cerveau, les yeux et les mains, mais aussi une sensibilité à l'environnement et beaucoup d'expérience. »
« Pour atteindre un tel niveau de concentration, il faut presque léviter. », ajoute M. Yokosawa en souriant. « Je me consacre avec beaucoup d'enthousiasme à la transmission de cette technique aux nouvelles générations », poursuit-il. « Je ressens un tel sentiment d'accomplissement lorsque je vois le produit final entre mes mains ou lorsque je réalise que cette montre est susceptible de voyager à travers le monde pour se retrouver au poignet de clients qui l'apprécieront au point de la transmettre de génération en génération. »
La Seiko Laurel de 1913 a été la toute première montre-bracelet fabriquée au Japon. Une édition limitée de 2 500 exemplaires de la montre Seiko Presage à cadran en émail, qui rend hommage à la Laurel originale, sera commercialisée à l'occasion de son 110e anniversaire. Dans un monde en constante évolution, cette montre incarne l'esprit inébranlable de Seiko, qui est de rester à l'avant-garde de l'horlogerie japonaise, tout en étant les gardiens d’un savoir-faire artisanal. Ce processus de fabrication du cadran et la pièce artisanale qui en résulte perdureront sur les 100 prochaines années.
Avez-vous apprécié ce voyage à travers Ibaraki, entre passé lointain et présent futuriste ? Nous espérons que cette visite virtuelle vous a permis de découvrir les splendeurs cachées du Japon. Nous avons souhaité mettre en avant la passion, le dévouement et la culture à l'origine de de cette collection Seiko Presage avec cadrans en émail. Parallèlement, notre voyage à la découverte du savoir-faire de Seiko Presage continue. Nous espérons vous retrouver pour le prochain épisode.